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"Si je ne t'avais pas rencontré je n'aurais pas pu t'oublier"
21 mars 2011

L'autralie.

Je suis revenue de mon voyage en Australie ce matin, je suis épuisé et j'ai le décalage horaire dans les pattes, je pense que je vais bientôt aller me coucher. Ca fait bizarre de revenir en France, je crois que tu ne t'imagines même pas tout ce que j'ai vécu là bas, parmi les eucalyptus et les plati-pouces. 

Je me sens un peu comme I will do de Moriarty. 

Je pense que tu aurais aimé l'Australie, un jour je t'emmènerai loin, et je te promet que tu échapperas au "foutu sentiment" que tu me décris dans tes lettres. Je te promet de te faire oublier l'ennui mieux que personne, de te faire goûter à l'absolu.

En Australie, il y avait des chevaux sauvages, ils étaient beaux sous la lune. Je n'ai pas pris de photo, j'avais trop peur de passer à côté des choses, de faire comme tous ces touristes qui ne vivent qu'à moitié ce qu'ils voient, qui ont tellement peur d'oublier qu'ils photographient tout. A la photographie, je préfère le dessin. J'ai dessiné beaucoup de choses, je te montrerai mon carnet. Je me sens rempli de vie, je connais les motels, les routes larges et rouges, les couchés de soleil qui feraient frémir le moins sensible des hommes. Toutes mes chaussettes sont trouées, mes chemises irrécupérables, j'ai peur d'ouvrir mon sac, j'ai envie de toujours tout laisser derrière moi. Je ne sais pas si je parviendrai à ne pas pleurer, j'ai connu des gens tellement vrai. Je crois que je peux aimer à nouveau la vie. Je ne sais pas si les occidentaux aiment vraiment la vie, si tu leur demandes c'est entre deux cafés qu'ils te diront que oui. Là bas, en Australie, j'ai connu plus de plénitude que l'amour peut m'en offrir. Besoin d'aucun produit, j'étais face à ce que j'étais profondément, sans détour et sans retour.

Toutes ces paroles doivent te parraître bien niaises, bien idealisées, et je me lasse moi même à te raconter l'inénarrable. Maëlle, je te promet de t'emmener. 

En attendant, je veux que tu me racontes tout ce que ta plume n'a pas eu le courage de me raconter dans tes lettres, je veux connaître les tourments de ta vie, fais moi rêver, j'ai besoin de quotidien, parle moi du tient. 

Coeur. 

 

 

Philemon. 

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Commentaires
"Si je ne t'avais pas rencontré je n'aurais pas pu t'oublier"
  • Philemon, c'était un peu moi, un peu lui, un peu nous, un peu l'arc en ciel de ma vie, le champignon comestible de ma soupe, l'homme que j'aurais aimé être, un chat, une chaise au soleil, un crayon à papier qu'on arrive pas à tailler, Philemon.
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